L'expertise biologique est de droit en matière de filiation, sauf s'il existe un motif légitime de ne pas y procéder. L’intérêt supérieur de l’enfant n'en est pas un.
Un enfant a été inscrit à l'état civil comme étant né en août 2006 d’une femme et de son époux. En septembre 2010, un homme a assigné ces derniers en contestation de la paternité de l’époux et en établissement judiciaire de sa paternité. Après avoir ordonné une expertise biologique à laquelle les époux n'ont pas déféré, le tribunal a dit que l’époux n'était pas le père de l'enfant. Le 2 juin 2015, la cour d'appel de Metz a infirmé le (...)
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