Le licenciement pour faute grave d’un salarié agressif et insultant durant son préavis est justifié par l’obligation de protection de la santé physique et mentale des salariés qui incombe à l’employeur.
M. X. a été engagé en août 1999 par une société en qualité de directeur adjoint d'un complexe cinématographique. Il a été licencié pour faute grave en mars 2012, son employeur lui reprochant son agressivité et des insultes répétées à l'égard de ses collègues de travail. La cour d’appel de Douai, dans un arrêt du 30 juin 2015, retient que le licenciement repose sur une faute grave, le salarié ayant proféré des insultes et fait preuve (...)
Cet article est réservé aux abonnés