Le préjudice moral résultant pour un salarié du risque de développer une maladie induite par son exposition à l'amiante est constitué par le seul préjudice d'anxiété dont l'indemnisation répare l'ensemble des troubles psychologiques résultant de la connaissance d'un tel risque.
M. X. et quatre-vingt-six autres salariés ont été engagés par la branche navale d’une société, mise par la suite en redressement puis en liquidation judiciaire. Cette société a ensuite été inscrite sur la liste des établissements susceptibles d'ouvrir droit au dispositif de l'allocation de cessation anticipée d'activité des travailleurs de l'amiante (ACAATA).Invoquant une exposition à l'amiante dans l'exécution de leur travail, les salariés ont (...)
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