Le fait, pour un salarié, de poster des propos injurieux et humiliants concernant son employeur sur sa page Facebook, ne constitue pas une faute grave si le compte est accessible à un nombre restreint de personnes, faisant ainsi de cette page, une conversation de nature privée.
Mme Y. était salariée de la société A., gérée par Mme X. Suite à certains propos postés sur son mur Facebook, Mme Y. a été licenciée pour faute grave et a par conséquent saisi la juridiction prud’homale. Dans un arrêt du 3 décembre 2015, la cour d’appel de Paris a déclaré le licenciement pour faute grave sans cause réelle et sérieuse et a condamné l’employeur à verser des sommes à la salariée. Elle a en effet relevé que les propos litigieux, (...)
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