Le directeur général d’une société mère qui supervise les activités d’une filiale n’est pas une personne étrangère à celle-ci et a donc le pouvoir nécessaire pour licencier le directeur général de la filiale même sans délégation de pouvoir donnée par écrit.
M. X. a été engagé en tant que directeur général par la société B., filiale du groupe A. Il a été licencié pour faute grave par une lettre signée du directeur général de la société mère. Il a cependant revendiqué que ce licenciement était sans cause réelle et sérieuse et a demandé plusieurs sommes à titre d’indemnisation. Dans un arrêt du 6 juillet 2016, la cour d’appel de Bordeaux a rejeté les demandes de M. X. Elle a souligné que celui-ci (...)
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