Satisfait à son obligation de reclassement le mandataire-liquidateur qui adresse des lettres aux différentes sociétés de groupe pour rechercher le reclassement des salariés et reçoit des réponses négatives ; faute de gestion commune du personnel, la société-mère n'est pas le co-employeur des salariés de sa filiale.
Seize salariés d'une entreprise française, filiale à 100 % d'une société de droit autrichien, ont été licenciés par le mandataire-liquidateur de la société en raison de la liquidation judiciaire et de la cessation d'activité de cette entreprise.Ils ont saisi la juridiction prud'homale pour faire juger que la société autrichienne était co-employeur, qu'elle les avait licenciés sans cause réelle et sérieuse et obtenir sa condamnation à leur payer diverses (...)
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