La démission de l'ensemble des élus d'un groupe politique n'est qu'une simple manoeuvre électorale est sans incidence sur la régularité du scrutin.
L'ensemble des élus d'un groupe de Nouvelle Calédonie a démissionné dès l'élection pour la désignation des membres du gouvernement, afin de paralyser délibérément l'élection du vice-président. Dans un arrêt du 8 avril 2011, le Conseil d'Etat a jugé que ces démissions, qui n'ont été organisées que dans le seul but de paralyser la constitution complète du gouvernement et d'empêcher le fonctionnement normal des institutions, tendant à laisser ainsi la (...)
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