Le juge doit rechercher dans quelle mesure le préjudice subi par la prolifération d'espèces protégées dépasse l'aléa inhérent à l'exploitation afin de ne prévoir l'indemnisation par l'Etat que de la part de ce préjudice excédant les "pertes résultant normalement de cet aléa".
A la suite d'une expertise diligentée par le tribunal administratif de Dijon le 6 septembre 2005, M. B. et la société E. ont saisi le préfet de l'Yonne d'une demande tendant à l'indemnisation des préjudices occasionnés à leur activité piscicole du fait de l'accroissement du nombre d'oiseaux ichtyophages appartenant à des espèces protégées. Le préfet a formulé une décision expresse de rejet le 18 août 2006. Par un jugement du 25 juin 2009, le (...)
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