Dans sa décision du 27 décembre 2011, la cour administrative d'appel de Marseille retient que le fonctionnaire victime et témoin du harcèlement moral de son supérieur ne manque pas à son devoir de réserve en publiant des articles décrivant la démarche de son supérieur et en indiquant l'existence d'une espèce d'"omerta" ou loi du silence.
M. A. a été recruté par le centre hospitalier régional universitaire de Montpellier (CHRU) en qualité d'agent contractuel chargé de la direction des relations internationales. Cet engagement a été renouvelé à compter du 1er janvier 2005. A cette même date, un nouveau directeur général, M. M., a été nommé à la tête du CHRU. Par délibération du conseil d'administration du 27 avril 2005, le poste de M. A. a été supprimé, pour des motifs de "retour à (...)
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