La liberté d’expression d’un avocat n’étant pas absolue, il peut être poursuivi disciplinairement pour avoir manqué à son obligation de délicatesse et de modération en tenant des propos véhéments et agressifs à l’encontre d’un juge.
Au cours d’un débat, un avocat a menacé le juge des libertés et de la détention de faire en sorte qu’il soit démis de ses fonctions et au cours d’une audience correctionnelle, a mis en cause la partialité d’un juge assesseur en étant agressif et virulent. Suite à ce comportement, des poursuites disciplinaires ont été engagées à son encontre. L’avocat considère que ses propos sont protégés par la liberté d’expression accordée par l’article (...)
Cet article est réservé aux abonnés