Engage sa responsabilité civile pour défaut de conseil, l'avocat qui fait abstraction d'une procédure collective engagée à l'encontre du défendeur, en conseillant à son client plutôt qu'une simple demande de réparation des désordres affectant l'immeuble, une action en résolution de la vente qui, si elle est prononcée, court le risque de ne pas pouvoir être exécutée pour cause de liquidation judiciaire de celui-ci.
En l'espèce, les faits intéressent la responsabilité civile d'un avocat pour manquement à son devoir de conseil. En 1993, Mme X. avait acquis de la société T. un pavillon en l'état futur d'achèvement. Elle demande à son avocat d'intenter une action en réparation des désordres affectant l'immeuble avant de la substituer, en 1995, par une nouvelle action en résolution de la vente. En 2001, elle obtient condamnation de la société à lui verser la somme de (...)
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