Interdire à un avocat de parler la variante d’une langue officielle pour défendre son client alors que l’avocat de la partie adverse a été autorisé à utiliser l’autre variante crée une discrimination et viole la Convention EDH.
L’affaire concerne l’emploi officiel de deux variantes standard de la langue serbe, l’ékavien et l’ijékavien, dans une procédure judiciaire. Le requérant, un avocat en exercice, allègue qu’il s’est vu refuser par (...)Cet article est réservé aux abonnés