Lorsqu'un débiteur, mis en redressement judiciaire par jugement d'un tribunal de commerce, est mis ultérieurement en redressement judiciaire par jugement d'un TGI, ces deux décisions sont inconciliables au regard du principe de l'unicité des procédures collectives et il y a lieu d'annuler la seconde.
Mme Z., qui exerçait une activité d'agricultrice, a été mise en redressement judiciaire par jugement du tribunal de commerce de Saint-Tropez le 30 janvier 1992. Par jugement du tribunal de grande instance de Draguignan du 17 juin 2005, Mme Z. exerçant la même activité, a été mise en redressement judiciaire. Dans un arrêt rendu le 3 novembre 2010, la Cour de cassation considère que "ces deux décisions, dont aucune n'est susceptible d'un recours ordinaire, (...)
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