La prolongation de la détention provisoire d’une personne ne méconnaît pas son droit de garder le silence et les exigences des articles 137-3, 143-1 et suivants du code de procédure pénale si cette mesure est la seule qui permet de protéger les divers intérêts en présence.
M. X. a été arrêté et mis en examen notamment pour importation de stupéfiants en bande organisée, association de malfaiteurs et infraction à la législation sur les armes. Il a alors été placé en détention provisoire. Par une ordonnance du 8 février 2018, le juge des libertés et de la détention (JLD) du tribunal de grande instance de Marseille a prolongé la détention provisoire. Dans un arrêt du 8 mars 2018, la chambre d’instruction de la cour (...)
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