La cour d’appel précise que le genre du rap a souvent pour objet de décrire le mal être social et de critiquer les symboles du pouvoir, sans malveillance particulière, ce qui a pour conséquence l’impossibilité de caractériser une diffamation.
En l’espèce, en juillet 2014, dans un article publié dans un quotidien régional intitulé “la satire d’un rappeur antibois contre X.“, le rappeur Y. faisait la promotion d’une chanson ayant pour titre “X.“ dont M. Z. était co-auteur, sortie le 1er juillet 2014 et mise en ligne sur le site “Youtube.fr“ le même jour.M. X., député maire, a déposé plainte avec constitution de participe civile contre M. Y. et M. Z., co-auteur du chef de diffamation (...)
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