La seule circonstance que les faits sont qualifiés d'incestueux ne peut suffire à justifier la désignation d'un administrateur ad hoc. Il appartient au magistrat qui procède à une telle désignation de motiver l'insuffisante capacité des représentants légaux à assurer complètement la protection du mineur, à partir de son appréciation souveraine des circonstances des faits.
A la suite de révélations faite par une mineure d'agressions sexuelles commises (...)Cet article est réservé aux abonnés