Les juges du second degré, saisis du seul appel de l'administration fiscale, ne peuvent prononcer la condamnation solidaire du dirigeant au paiement de l'impôt fraudé qui a été écartée par le tribunal après déclaration de culpabilité du prévenu, du chef de fraude fiscale.
Après avoir déclaré M. X. coupable de fraude fiscale, en qualité de gérant de société, le tribunal correctionnel a rejeté la demande de l'administration fiscale tendant à la condamnation solidaire du prévenu, avec la société redevable légal de l'impôt fraudé, au paiement de cet impôt ainsi qu'à celui des pénalités fiscales y afférentes.Dans un arrêt du 24 février 2010, la cour d'appel de Metz a infirmé cette disposition du jugement au motif que (...)
Cet article est réservé aux abonnés