En vertu de la loi, le ministre de l'Intérieur a le pouvoir de faire usage de son droit d'opposition à l'acceptation d'une libéralité par un établissement étranger notamment lorsque les activités de cet établissement ou de ses dirigeants, qu'elles soient menées en France ou à l'étranger, sont contraires à l'ordre public.
Une association a demandé au tribunal administratif de Paris d'annuler la décision par laquelle le ministre de l'intérieur s'est opposé à l'acceptation du legs consenti en sa faveur par Mme C. Par un jugement, le tribunal a annulé la décision attaquée. Par un arrêt du 30 mars 2017, la cour administrative d'appel de Paris a rejeté l'appel formé par le ministre de l'Intérieur contre ce jugement. Elle retient que, d’une part, l’association n'était pas (...)
Cet article est réservé aux abonnés