En cas non-respect d'une obligation de ne pas faire, le créancier de l'obligation peut réclamer des dommages-intérêts même s'il n'a subi aucun préjudice.
Un contrat de concession de logiciel autorisait une entreprise à installer le logiciel sur l'une de ses machines mais lui interdisait de l'utiliser sur une autre machine sans l'accord du concédant. Ce dernier s'est plaint de la violation de cette interdiction a réclamé des dommages-intérêts à l'entreprise. La cour d'appel de Versailles a rejeté cette demande au motif que le concédant n'invoquait aucun préjudice résultant de ce manquement. Dans un arrêt (...)
Cet article est réservé aux abonnés