Si le contrat de louage d'ouvrage a été dissous par la mort de l'architecte, il a été exécuté par l'architecte avant son décès et celui-ci a été attrait à l'instance pour répondre des conséquences dommageables de son exécution. Les ayants droit en étaient donc tenus en raison de la transmission des obligations du de cujus.
Des époux, ayant fait réaliser des travaux de consolidation de leur maison sous la maîtrise d'œuvre d'un architecte, ont constaté l'existence de désordres et obtenu la désignation d'un expert. L'architecte étant décédé, les époux ont assigné ses ayants droit afin que les opérations d'expertise leur soient déclarées communes et opposables. Le 23 novembre 2017, la cour d'appel de Versailles a fait droit à leur demande.Elle a relevé que, si le contrat de (...)
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