Les autorités internes sont en droit de considérer qu’une mesure autre que l’ordonnance d’interdiction qui a été prise contre le père, comme un placement en détention provisoire, n’est pas justifiée dans certaines circonstances.
L’affaire concerne le meurtre du fils de la requérante par le père de celui-ci alors que la requérante avait déjà dénoncé le père pour violences domestiques. La requérante reprochait aux autorités autrichiennes de ne pas l’avoir protégée, ainsi que ses enfants, contre son mari violent, manquement qui s’était selon elle soldé par le meurtre de leur fils par ce dernier. Dans un arrêt du 4 juillet 2019, la CEDH estime, tout d'abord, que les autorités (...)
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