L'erreur commise sur l'existence ou la quotité des droits d'un copartageant, de nature à justifier l'annulation d'une convention de partage, ne peut être déduite du seul constat d'une différence entre la valeur du lot attribué à celui-ci et celle des biens partagés.
Après avoir vécu en concubinage et avoir conclu avec son ancien compagnon par acte sous seing privé le partage de leurs biens indivis, Mme Y. l'a assigné en nullité du partage amiable et en partage judiciaire. Le 10 août 2017, la cour d'appel de Nancy lui a donné gain de cause.Elle a retenu que l'amplitude entre la somme revenant à Mme Y. et la valeur de ces biens montre que l'erreur commise par elle porte sur l'existence de ses droits et non seulement sur (...)
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