Les dispositions d’une loi étrangère qui priveraient l'enfant de son droit d'établir sa filiation paternelle sont contraires à l'ordre public international français.
Mme Y., de nationalité camerounaise, a donné naissance, en France, à un enfant. Agissant tant en son nom qu'en celui de son fils, elle a assigné en recherche de paternité M. X., de nationalité suédoise. Celui-ci a soutenu que l'action était irrecevable, au regard du droit camerounais applicable, compte tenu de l'inconduite notoire de la mère. En effet, l’article 340 du code civil du Cameroun dispose que l’action en reconnaissance de paternité ne sera pas (...)
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