Les tribunaux hongrois n’ont pas prouvé qu’il était dans l’intérêt supérieur de l’enfant de voir supprimer tous ses liens avec son père, lequel a dès lors subi une discrimination dans l’exercice de son droit au respect de sa vie familiale.
Un ressortissant hongrois appartenant à la congrégation religieuse Hit Gyülekezete (Congrégation de la Foi), a vu en 2000 la garde de son fils fut attribuée à son ex-femme après leur divorce. A deux reprises, les tribunaux hongrois ont rejeté sa demande tendant à la révision de son droit de visite. En 2006, les juridictions hongroises ont retiré la garde de l’enfant à la mère et, refusant de l’attribuer au requérant en raison de son prosélytisme (...)
Cet article est réservé aux abonnés