La Cour de cassation rappelle qu’il incombe à l’assureur dommages-ouvrage, tenu d’une obligation de préfinancer les travaux de nature à remédier efficacement aux désordres, de rapporter la preuve de l’absence de lien de causalité entre son intervention et le dommage.
En août 1996, le syndicat d’ne résidence, composée de bâtiments dont la réception a été prononcée en octobre 1986, a déclaré un sinistre relatif à des désordres affectant les garde-corps en chêne des balcons à son assureur, qui a notifié sa prise en charge du sinistre.Les travaux de reprise ont été réceptionnés en octobre 2001 mais dès 2007 le syndicat a adressé une nouvelle déclaration de sinistre à l’assureur qui y a opposé la prescription (...)
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