En l'absence de faute du déposant, le banquier n'est pas libéré envers le client qui lui a confié des fonds quand il se défait de ces derniers sur présentation d'un faux ordre de paiement.
En l'espèce, plusieurs chèques d'une société ont été volés et utilisés frauduleusement au préjudice de celle-ci. Suite à la condamnation de l'auteur du vol, la société assigne la banque en responsabilité, en réparation du préjudice subi. Le 28 novembre 2011, la cour d'appel de Basse-Terre déboute la société. Elle écarte la faute de la banque au motif que la falsification ne pouvait pas être décelée par la banque. Dans un arrêt du 18 juin (...)
Cet article est réservé aux abonnés