La mauvaise foi de la banque ne peut se déduire du seul fait que des lettres de change ont été tirées aussitôt après l'établissement de devis et escomptées très rapidement.
Une banque a pris à l'escompte, les 29 juillet et 5 octobre 2005, deux lettres de change, à échéance respectivement des 31 octobre et 31 décembre suivants, tirées par M. X. une EURL qui les avait acceptées. Suite à la mise redressement puis liquidation judiciaires, la banque ayant assigné en paiement l'EURL, cette dernière a notamment contesté la qualité de tiers porteur de bonne foi de la banque. La cour d'appel de Toulouse, dans un arrêt du 26 octobre (...)
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