Il appartient à l'employeur de démontrer l'absence de lien entre la dénonciation par le salarié de faits de harcèlement moral ou sexuel et le licenciement et au salarié de démontrer que la rupture de son contrat de travail constitue une mesure de rétorsion.
Une salariée a été engagée par une société de restauration. Elle a été licenciée pour faute grave. Soutenant avoir été licenciée pour avoir dénoncé un harcèlement sexuel, elle a saisi la (...)Cet article est réservé aux abonnés