La jouissance d'un jardin accordée à une copropriétaire verbalement au titre d'une simple tolérance ne lui permet pas d'acquérir par prescription un droit exclusif et perpétuel sur ce jardin.
Dans un arrêt du 15 novembre 2012, la cour d'appel de Rennes avait retenu qu'il ressortait des attestations des premiers habitants d'un l'immeuble que la jouissance du jardin situé sous les fenêtres de son appartement avait été verbalement consentie à Mme X., au titre d'une simple tolérance et sans lui donner vocation à devenir propriétaire d'un droit réel de jouissance, exclusif et perpétuel. En outre, les juges du fond ayantt déclaré qu'un acte de pure (...)
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